Meg Corbyn T1 – Lettres écarlates – Anne Bishop

Anne Bishop - Meg Corbyn T1 - Lettres écarlates

Anne Bishop – Meg Corbyn T1 – Lettres écarlates

blognote 4

4ème de couv’…

Meg Corbyn a vécu toute sa vie coupée du monde, traitée comme de la viande par des hommes sans scrupules se servant de ses visions du futur pour s’enrichir.

Lorsqu’elle s’enfuit, ils sont prêts à tout pour la récupérer, même à s’aventurer sur le territoire des Autres. Ces créatures de cauchemar prêtes à éradiquer l’humanité au moindre faux pas auprès desquelles Meg va trouver refuge.

Mais si Simon Wolfgard, loup-garou et chef de la communauté, est d’abord intrigué par cette humaine intrépide, il pourrait à tout moment décider de simplement éliminer cette source de danger pour les siens…

Mon ressenti de lecture…

Fan de la première heure de la Bit Lit et de l’Urban fantasy, cela faisait un petit moment que je n’avais ouvert un de ces romans! Et c’est une amie FB, Sissy Jupe, qui m’a titillée avec cette série. Et comme je suis faible, et surtout parce que Sissy Jupe est souvent de bon conseil, me voilà lancée sur les traces de Meg Corbyn!

J’ai adoré ce premier tome!

Pour une fois, les êtres dits humains ne sont pas les maîtres suprêmes du monde, bien au contraire, ils auraient bien leur place sur l’étal du boucher si quelques mesures de protection ne les protégeaient pas.

Pour une fois, les êtres dits humains ne peuvent pas se permettre de malmener la nature quand les saisons et les éléments sont des entités à part entière, au caractère emporté et passionné et aux pouvoirs illimités.

Vous l’aurez compris, les êtres humains n’ont pas la place d’honneur dans cette série et ça change un peu! L’auteur brosse le portrait d’une société où se côtoient les loups-garous et autres métamorphes, les vampires, et les pauvres créatures faibles que sont les hommes.

Tout un monde, imaginaire, se dévoile peu à peu après un bref rappel historique marquant la fin des guerres entre les humains et les Autres.
Bienvenue dans le monde de Namid, sur le continent Thaisia, dans l’Enclos de Lakeside et laissez-vous guider par de toutes nouvelles règles, au fil des jours que l’on nomme Lunedi ou Feudi.

J’ai adoré car le défi de l’auteur d’installer tout un monde original sans tomber dans les lenteurs et les descriptions à rallonge est relevé! L’intrigue démarre immédiatement avec de l’action, des dangers, du suspense et quelques taches de sang venant troubler la blancheur hivernale!

Et parallèlement à cette présentation et les événements qui vont plonger Lakeside dans le chaos, les personnages multiples, de races et de cultures différentes, se présentent à nous, mine de rien, pour trouver leur place dans cet univers fascinant et, je le répète, original.

Un panel de personnages charismatiques riche, des interactions entre les Terra Indigene et les humains qui bousculent tous les clichés pseudo-romantiques véhiculés par bon nombre de romans de Bit-Lit, nous sommes davantage dans l’Urban Fantasy, à mon sens. Et le trait d’union choisi pour lier l’espèce dominante aux humains est aussi atypique: Meg Corbyn.

Meg Corbyn est une humaine mais pas tout à fait. Elle est une Cassandra Sangue, une prophétesse du sang. Elle ne peut être libre dans le monde des hommes, sa peau, son sang et ses prophéties ayant une trop grande valeur pour que les hommes ne souhaitent pas l’exploiter. Élevée comme un animal en cage, ayant une connaissance seulement théorique de la vie quotidienne, elle se rebelle pourtant pour s’enfuir de cette existence d’esclave. La seule solution? Pénétrer dans l’Enclos, vivre aux côtés des Terra Indigene. Elle ne possède pas l’odeur de la proie mais ce choix n’est pas sans danger non plus. Et ce petit bout de femme qui ne paye pas de mine, ingénue, maladroite mais pas sans caractère va s’imposer peu à peu dans ce monde.

Si Meg Corbyn est le personnage principal et un élément crucial de l’addiction fatale du lecteur, ne vous y trompez pas, votre famille livresque va très vite s’agrandir avec les Élémentaires, Sam ou Simon, les loups, Henry, l’ours, Jake le corbeau et j’en oublie.

J’ai hâte de suivre les aventures de Meg Corbyn car avec ce premier tome, Lettres écarlates, l’auteur a su immédiatement happer l’attention de son lectorat par la création d’un univers original, loin des clichés éculés, avec pléthore de personnages attachants.
Et je radote mais assister à la dégringolade de l’homme arrogant du haut de la chaîne alimentaire est juste un régal!

Citations…

 « Elle savait ce que c’était d’être libre, d’avoir des amis, une vie à soi. Des gens qu’elle aimait. Elle ne laisserait personne lui prendre ça. »

« Vlad détestait autant que lui les formalités administratives à accomplir au départ d’un employé, raison pour laquelle ils avaient tous les deux dû promettre qu’ils ne mangeraient pas ceux qui décidaient de les quitter simplement pour s’éviter la paperasse. Comme Tess l’avait souligné, consommer le personnel sapait le moral des humains et rendait d’autant plus difficile la recherche de nouveaux salariés. »

« Il existe toujours une fragile tolérance prédatrice d’un côté, la crainte de ce qui rôde dans le noir de l’autre. Mais les humains, s’ils font preuve de prudence, survivent. La plupart du temps, ils survivent. »

« Que l’on vous batte ou vous dorlote, que l’on vous nourrisse de la meilleure cuisine qui soit ou qu’on vous laisse mourir de faim, que vous viviez dans la crasse ou la propreté la plus étincelante, une cage reste une cage. »

Blog Note 4

The Bear Memoria

5 réflexions au sujet de « Meg Corbyn T1 – Lettres écarlates – Anne Bishop »

  1. Le meilleur roman de bit-litt de tous les temps ?? Ce qui veut dire qu’il n’y en aura jamais plus de bons ensuite ??? Ils ont déjà clôturé toute possibilité de tomber sur encore mieux ? 😆

    Tu m’énerves parce que je le note pour savoir si le bandeau est vrai ou pas 😀

    • Ooohh tu manges les mots! C’est noté « L’un des meilleurs… »! Tu as encore de la place pour d’autres! 😉 Perso, dans le style, je place la série Charley Davidson de Darynda Jones et les Fièvre de Karen Marie Moning… bon les Sherrilyn Kenyon sont pas mal aussi… bref, tu as de bonnes séries mais c’est vrai que celle-ci démarre fort! 3:)

      • Oups, au temps pour moi, je m’a trompée d’article !! Entre « Le » ou ‘l’un », ça change tout.

        Niveau bit-litt, j’avais apprécié la série des Mercy Thompson et celle de Anita Blake, dans ses premiers, après, ça me faisait royalement chier.

        Je vais voir un peu avec les auteurs dont tu me causes 😉

  2. Alors là ! J’apprends un nouveau terme littéraire « Bit-litt » !!! Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire ce style de roman, donc je note à l’occasion, mais en ce moment la lecture est difficile pour moi, je patienterai 🙂 Bonne soirée Kat

    • La Bit-Lit est de la romance paranormale et même si une histoire d’amour se profile dans cette série, ce n’est pas central donc je le classe plus volontiers dans l’Urban Fantasy.
      Nous sommes quelques un(e)s à avoir un passage difficile avec la lecture! Je pensais être la seule! 😮
      Bonne journée, Gwen! 🙂

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