
Marc S. Masse – Cross (2018)
4ème de couv’…
Éric Milan, ex-policier devenu détective privé, boucle péniblement ses fins de mois quand un client lui propose une mission singulière: participer au « Grand Cross » – une course de l’extrême – pour identifier un coureur chevronné et le tuer.
Milan n’a rien d’un tueur à gages ni d’un athlète de haut niveau, mais la contrepartie financière est alléchante. Neuf mois plus tard – Grand Cross. Le détective s’élance, incognito, parmi les nombreux participants.
Malgré l’effort intense, il parvient à garder la cadence.
Sa mission va prendre une nouvelle tournure lorsqu’un coureur est retrouvé mort sur le bord de la route. Étrange coïncidence: la victime semble être l’homme qu’il recherchait… La compétition se poursuit, mais quand un second athlète est découvert dans un ravin, le crâne défoncé, Milan veut mettre fin au contrat. La menace est palpable.
Pourtant son client insiste: il doit continuer… Franchira-t-il la ligne?
Mon ressenti de lecture…
Cross est un thriller original et court.
Alors que l’intrigue se défile à l’allure d’un sprint, notre personnage principal, Éric Milan, est engagé dans le grand Cross, qui n’a rien de rapide et qui n’a rien à voir avec une course hippique.
Aucune rapidité dans ces épreuves de plus de 50 kilomètres en courant, marchant ou en rampant pour les plus épuisés, par toutes conditions météorologiques, sur des parcours accidentés, à plat, en descente ou en grimpant.
Un sport extrême pour fêlés de la course.
Le cadre est étonnant, original mais nous sommes en terrain connu quand les flics débarquent alors que les morts commencent à jalonner les étapes.
Éric Milan, toute à sa mission, ne comprend pas ce qu’il se passe, ne sait pas pourquoi il est la cible d’agressions, verbales, actives et même passives quand on le prive de ravitaillement. Il court, Éric, il tient bon.
J’ai apprécié sortir du cadre classique du thriller pour suer tout le long de ce Grand Cross.
Même si l’intrigue se révèle d’une manière un peu trop précoce pour les addicts des polars et thrillers, j’ai souri au passage de la ligne d’arrivée, j’ai souri sur le dénouement. Le personnage d’Éric Milan est attachant, il a du caractère, de la volonté, de la ténacité et du courage. Dans cette immersion sportive, on souffre avec lui, on l’encourage.
Autant de souffrances et de dépassement de soi pour un sport me laisseront toujours perplexe mais bon… chacun sa partie! En tout cas, l’auteur brosse un portrait particulièrement précis de ce genre de sport extrême et des douleurs que les athlètes peuvent affronter.
Quant à la morale de cette histoire, elle n’est pas si limpide que l’auteur aimerait nous le faire croire. Justice a-t-elle été réellement rendue? La vengeance a-t-elle été aussi savoureuse qu’escomptée?
Lecture très agréable malgré le côté extrême du sport pratiqué… heureusement que le lecteur reste tranquillement dans son fauteuil…
Citations…
« Avoir un numéro, c’est devenir un numéro et faciliter la tâche de quiconque voudrait se renseigner sur vous. »
« Au ton détendu de sa voix, il était clair que la liste de mes maux ne le touchait guère. Martin se fichait de mon état physique, il me payait cher pour que je remplisse un contrat comportant une obligation de résultat. Elle n’était pas encore remplie. »
JE le commence ce soir. Ton résumé m’incite d’autant plus a sauter dessus 🙂
Bonne lecture alors! 😉
Merci
Je dois le lire, il est en haut de la pile !!
Allez tes baskets et cours! 😉
Non, je ne sais plus courir !! Mon genou, pense à mon fout genou ! Ou mon genou foutu ?? 😀
C’est vrai! Mille excuse, j’avais oublié que je ne t’avais pas encore envoyé un genou bionique top génération de remplacement! :p
Un jour, je devrai en avoir un nouveau
Et bien avant l’âge auquel ma mamy en a eu un !!
Aaarrff tu n’as pas eu la même vie que ta mamy, ceci explique cela! 😉
Non, j’ai eu une vie plus cool, plus calme… et pourtant, j’aurais des nouveaux genoux avant l’âge auquel elle en a eu besoin.
C’est qu’elle est fragile notre Belette! 😉
Faut croire ! 😀