Jack Reacher T20 – Bienvenue à Mother’s Rest – Lee Child

Lee Child - Bienvenue à Mother's Rest (2018)

Lee Child – Jack Reacher T20 – Bienvenue à Mother’s Rest (2018)

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4ème de couv’…

Prendre des coups, tomber amoureux et,
accessoirement, triompher du Darknet:
voilà ce qui attend Jack Reacher à Mother’s Rest.

Pourquoi cette ville s’appelle-t-elle « Mother’s Rest »? C’est la question qui pousse Jack Reacher à descendre d’un train, en pleine nuit, dans cette bourgade perdue de l’Oklahoma.

À la gare, une femme splendide semble l’attendre. Mais Michelle Chang,  ex-agent du FBI, l’a pris pour Keever, qu’elle cherche désespérément.  Son collègue a disparu. Sans hésiter une seconde, Reacher décide de  l’aider à le retrouver. Mais ce qu’il ignore, c’est qu’après un périple à  travers tout le pays et dans les profondeurs du Darknet, il se retrouvera  à la case départ, à Mother’s Rest, face au pire cauchemar imaginable.

Mon ressenti de lecture…

« Ce que j’aime Lee Child »
Aaaahhh non, pour une fois, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Haruki Murakami sur la 4ème de couv’!
Et pour une fois que quelque chose est vrai sur une 4ème de couv’, je ne vais pas bouder mon plaisir!

Après une escapade parisienne avec La cible était française, retour aux States!

Bienvenue à Mother’s Rest!

Le repos éternel de la mère attendra un peu de digérer ce vingtième volet des voyages de Jack Reacher, hein!

Un petit bled entouré de silos à grain, des champs à perte de vue, quelques bâtiments, une route rectiligne et une gare. On ne peut faire plus épuré pour une gentille petite ville.
C’est la curiosité qui pousse Reacher à s’arrêter. D’où provient ce nom, Mother’s Rest? Mais on le sait tous, la curiosité est un vilain défaut et Reacher, à défaut de trouver l’origine du nom de cette petite ville, se retrouve entraîné dans la recherche d’un privé, Keever.
Mother’s Rest est le dernier endroit d’où il a donné des nouvelles, le dernier endroit où il a été vu.

Aucun indice. Il avait juste appelé une collègue en renforts, Chang, ancienne du FBI devenue détective également.
En renforts de quoi? Chang et Reacher partent de zéro et, laborieusement, avec un solide esprit de déduction, pas mal d’imagination aussi, ils vont à la pêche et remontent peu à peu la ligne. Et Mother’s Rest cache bien son jeu. Et dans cet endroit perdu où les portables ne captent rien de rien, c’est pourtant dans le Web profond qu’il faudra plonger pour trouver la solution de l’énigme.

Mais c’est bête, je ne peux en dire plus, je ne  peux évoquer le thème de cette « solution » sans éventer le mystère. C’est ballot, vous allez devoir lire le roman! Tout ce que je peux vous dire, c’est que si Lee Child applique la même excellente recette à chacun de ses romans, il n’aborde jamais, mais jamais-jamais, les mêmes thèmes et sait se renouveler à chaque fois!

Quand la 4ème de couv’ annonce que Reacher va prendre des coups, c’est vrai. Il va sacrément dérouiller jusqu’à en perdre certaines de ses facultés physiques, mais le mental est tellement fort que ce n’est pas cela qui va l’arrêter!

Quand la 4ème de couv’ nous promet un Reacher amoureux… euh… faut pas pousser là! Notre Reacher est un solitaire et il n’est pas plus amoureux que d’habitude! Une charmante partenaire, Chang, à la hauteur de ses activités, efficace dans l’enquête, chaleureuse pour les longues nuits et piii c’est tout!

Et quand la 4ème de couv’ nous révèle qu’accessoirement, Reacher va triompher du Darknet, là, je pouffe!
Dans quel roman a-t-on déjà vu Reacher en parfait petit geek? Naaan, il sait demander de l’aide quand l’enquête le pousse dans des domaines d’expertise qui lui sont totalement étrangers et il va ainsi nous permettre de découvrir la fange du Web sombre et l’autre, le Web profond!
Reacher est un solitaire mais il sait aussi intégrer une équipe pour arriver à ses fins, comme à Mother’s Rest! Et cette équipe, centrée sur Chang, Reacher et Westwood, le journaliste, ne vont pas modérer leurs efforts ni lésiner sur les moyens pour prendre Mother’s Rest à l’assaut (aaah la scène chez le dealer… fallait oser, même si ce n’est pas la première fois que Reacher applique cette méthode pour se renflouer!).

La recette est toujours délectable: des revirements de situation, de l’action, une enquête mystérieuse qui se dévoile peu à peu, l’esprit cartésien d’un ancien militaire qui ne s’encombre d’aucun superflu et… un humour caustique qui pimente les dialogues!

Oups, j’avais oublié de vous faire le rituel rappel de qui est mon chouchou! Le voici, Reacher est un ancien de la Police Militaire américaine, mesure plus d’un mètre quatre vingt dix, blond aux yeux bleus, avec toute la rigueur d’une vie passée dans l’armée et une conception pure de la justice, telle que la loi ne peut pas forcément l’appliquer, tout en muscles mais pas mal aussi dans le crâne. Il a quitté l’armée car elle ne pouvait plus rien lui apporter et depuis, il vadrouille au gré de ses envies. Mais il semble être un aimant à problèmes… sûrement à cause de la jalousie que sa liberté suscite… allez savoir! L’esprit vif et les muscles affûtés, Jack Reacher est un loup solitaire peu prolixe, se contentant d’un confort spartiate mais… faut pas le chercher!

En conclusion, pour ne pas changer, une lecture addictive que j’ai dévorée en deux soirées! Une série qui ne s’essouffle pas, à mon sens, et un personnage toujours aussi charismatique et attachant. Et après une incursion dans son intimité familiale avec La cible était française, c’est un Reacher tout en maîtrise qui vous accompagne à Mother’s Rest.

Citations…

« La bagarre? Tout dans la tête. Les battre avant de leur rentrer dedans. »

« (…) le web sombre ressemble plutôt à un site archéologique antique et le Web profond, aux quartiers pauvres. Non pas que l’un ou l’autre soient sombres ni profonds ou plus ou moins honorables, vous comprenez. L’Internet n’est pas un lieu concret. Il n’a aucun caractère physique. »

« (…) vous savez comment c’est de nos jours. Les cérémonies durent plus longtemps que les mariages. »

« Non, tu ne tireras pas parce que tu veux me descendre dans la pièce, pas dans le couloir, parce que je suis trop costaud pour être déplacé après et aussi parce que dans la réalité les silencieux ne marchent pas comme dans les films, ils n’étouffent pas le bruit de l’explosion comme un gentil petit pet, mais produisent une sacrée détonation, pas tellement plus assourdie qu’un coup de feu normal et que, en tout cas, on entendra dans tout l’immeuble si tu tires dans le couloir.
Donc tu ne tireras pas.
Pas tout de suite. »

« – Il se trouve que je ne suis pas payé.
– Alors pourquoi vous vous démenez?
– Parce qu’il y a un type qui se croit très malin.
– Et vous l’êtes plus. Vous devez le prouver?
– Je n’ai pas à le prouver. Je veux le prouver. De temps à autre, Par respect. Pour les gens qui sont vraiment malins. On devrait accorder de la valeur aux principes. »

« Trois hommes. Le procureur du comté de Maricopa aurait sans doute qualifié leur délit de violation de domicile. (…) Les flics utiliseraient le terme de criminels. Leurs avocats celui de clients. Les politiques de racaille. Les criminologues de sociopathes. Les sociologues d’incompris.
La 110e de la police militaire de morts en sursis. »

« – Vous avez un annuaire de la localité? reprit Reacher.
– Pour quoi faire?
– Le poser en équilibre sur ma tête et travailler mon maintien.
– Hein?
– Je cherche un numéro. À quoi d’autre peut servir un annuaire? »

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The Bear Memoria

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