Incontrôlable – David Ellis & James Patterson

David Ellis & James Patterson - Incontrôlable (2018)

David Ellis & James Patterson – Incontrôlable (2018)

blognote 4

4ème de couv’…

Le cadavre d’une très belle femme
Ben Casper n’aurait jamais imaginé retrouver le corps de Diana, sa meilleure amie, une agente de la CIA, au pied de son immeuble.
Elle se serait jetée par la fenêtre de son appartement.
Suicide.
Affaire classée.
Retrouvé au bas de son immeuble
Pourtant, Diana, dont Ben était secrètement amoureux, n’avait a priori aucun motif d’en finir avec la vie…
Journaliste d’investigation, Ben pressent qu’on a cherché à la faire taire.
Peut-il mettre La maison blanche en danger?
Bientôt, il va mettre au jour un complot qui pourrait impliquer les plus hautes instances du pouvoir. Mais, à trop approcher la vérité, c’est sa propre vie que Ben met en danger. Certains secrets ne doivent pas être ébruités…

Mon ressenti de lecture…

James Patterson, le foudre de guerre, a encore frappé!
Oui parce que ne soyons pas naïfs, vu le nombre de publications portant son nom en gros caractères, chaque année, il dort quand ce brave homme?
Mais je suis faible, j’adore James Patterson!
Bon OK, surtout par la qualité de ses associations et le talent de ses co-auteurs! Et David Ellis l’est, talentueux. J’ai un faible pour son personnage, Jason Kolarich, découvert dans Caché, mais ici, point d’avocat.

Ben est journaliste. Pas avocat. Mais il n’en est pas moins curieux! Surtout quand il se retrouve la cible de tueur alors qu’il n’a été qu’un simple témoin de la défenestration de son amie Diana.
Mais connaissait-il réellement Diana, dont il était secrètement amoureux?
Elle travaillait à la CIA, côtoyait la Maison Blanche, un investisseur chinois et même un industriel russe… Qui était-elle vraiment?
Quel secret cache ce décès pour mériter la mort?

C’est un thriller à 100 à l’heure! Accrochez vos ceintures, que ce soit sur une Triumph America 865 (belle bête mais on abandonne la ceinture pour le coup!), dans un Cessna à 9.000 pieds ou même sur un VTT, l’action ne cesse jamais!
Pas le temps de se poser, ni même de dormir.
Cette débauche d’activités est accentuées par la personnalité même de Ben.
Il devrait prendre ses cachets, Ben.
On apprend qu’enfant, il a échappé à une condamnation pour le meurtre de sa mère. Le meurtre de sa mère? Vous m’en direz tant? Intéressant!
Par une immersion immédiate dans les pensées de Ben, on digresse quand il évoque des films cultes ou un peu moins cultes (fans, vous serez charmés par sa culture ciné!), on se recentre quand un élément quelconque du quotidien amène une anecdote sur un des présidents américains (chouette, on révise son histoire!), sans jamais perdre le fil de l’intrigue.
Ou en se paumant.
Faut dire que Ben nage en plein brouillard, y va de sa curiosité, son audace, de son courage ou plutôt de son imprudence ou inconscience, fait fi du danger pour ne pas dévier de sa conscience, ose un bluff mortel, chute, à plusieurs reprises, et remonte en selle.
Il veut connaître la vérité!
Maison Blanche, chinois, russes ou scandale sexuel, rien ne l’arrête!
Il est un peu hyperactif, le gars, perturbé aussi et paranoïaque… mais son grain de folie colle idéalement au rythme soutenu du roman.

Vous ne serez pas au bout de vos surprises. Quand on croit connaître le pourquoi du comment, Ben vous secoue, se secoue car la varité est ailleurs, là-haut, haut dans les arcanes du pouvoir!

Vous l’aurez compris, Incontrôlable porte bien son titre car le maître mot de ce thriller flirtant avec l’espionnage et la géo-politique, c’est ACTION. Et ça défouraille à tout-va, ça dégomme, course-poursuite et traque, accrochez-vous, prenez vos vitamines car aucun répit avec cette lecture détente (urbaine et sportive!).

Citations…

« La définition de douleur se trouve dans le dictionnaire mais il faut attendre de se prendre un coup dans les couilles pour en comprendre vraiment le sens. Et ce type sait frapper avec son genou. Les valseuses n’ont jamais mieux mérité leur surnom. »

« Pardonnez-moi, mon esprit a tendance à se perdre. Comme Moïse dans le désert. Sauf qu’il avait une meilleure excuse. Et un problème d’élocution – contrairement à moi, à moins de considérer mon incapacité à tourner sept fois ma langue dans ma bouche. »

« The sound of silence est une belle chanson qui suscite de belles pensées dans les moments de contemplation et de sérénité. Mais ce son n’a rien de beau quand on évolue à 9.000 pieds du sol dans un Cessna monomoteur. »

« Mon père disait toujours que la grossièreté est un signe de paresse. Mais bon, c’était un enculé de fils de pute.« 

« (…) une semaine de paranoïa légitime – est-ce un oxymore? Peut-on vraiment parler de « paranoïa » si elle est légitime? »

« Un patriote fait toujours ce qu’il y a de mieux pour son pays, pas pour son président.
On ne saurait mieux dire. Paroles d’un homme qui a grandi dans un régime totalitaire. »

Blog Note 4

Sur le blog, retrouvez la bibliographie du Sieur David Ellis, ici

The Bear Memoria

 

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