
Éric Oliva – Le vase rose (2018)
4ème de couv’…
Et si votre pire cauchemar devenait réalité?
Quand votre vie bascule, vous avez le choix: sombrer dans le chagrin ou tout faire pour vous relever.
Frédéric Caussois a choisi.
Pour lui, aucun compromis, il doit savoir, connaître la vérité.
Mon ressenti de lecture…
Une petite famille sans souci, un train de vie honorable, une ambiance sereine et paisible… Jusqu’à l’impensable… la mort d’un enfant. Et là, le fragile équilibre apporté par le bonheur implose. Le chagrin déferle aussi soudainement et implacablement qu’un raz de marée, la dépression engloutit toutes les énergies et la rage désespérée de n’avoir pu protéger sa chair et son sang s’installe en unique dictateur…
Souvent les résumés en dévoilent trop alors qu’il est plaisant ici de lire une 4ème de couv’ succincte mais accrocheuse! Le lecteur est rapidement mis au parfum, dès les premières pages, et l’empathie est immédiate, a fortiori si nous sommes des parents.
C’est le portrait d’un père qui s’effondre, d’un couple qui se délite sous le poids de l’horreur quand chacun s’enferme dans son accablement et ses tourments. Et la seule béquille de François est sa volonté de savoir. De déterminer un coupable. Cette quête ne lui rendra pas son fils, ne l’apaisera pas mais en être doté d’intelligence, il a besoin d’éclaircir les circonstances de ce drame, de remonter le cours des événements et de les réécrire pour essayer de se les approprier et de les comprendre.
Et il mène son enquête, en solo, comme il est seul, se sent seul, à pleurer son fils.
Le roman est cours, il est addictif car nous aussi, on veut savoir!
Car quand un des derniers gestes d’amour d’un père est de lire l’épisode du vase rose avec le Petit Nicolas, personnage de René Goscinny, illustré par Sempé, personnage bien connu de nos chers petits, on ne peut rester indifférent.
Mise à part une fin que je trouve un peu « idéale », j’ai apprécié suivre François dans sa descente aux enfers et son enquête. La plume de l’auteur est agréable, nerveuse et fluide. Il a su apporter de l’émotion sans tomber dans le piège du pathos du thème de la disparition d’un enfant. Il a su mêler les affres de la douleur et du deuil avec cette quête de la vérité qui représente la seule énergie vitale qui demeure, et créer la surprise avec un dénouement déroutant.
Ce thriller est un bon moment de lecture et l’heureuse occasion de découvrir un auteur que je vais suivre!
Citations…
« Les jours passaient sans se préoccuper de lui, son chagrin, ses désirs et ses doutes. Et lui s’inquiétait de moins en moins d’un avenir qu’il avait mis entre parenthèses. »
Je ne connaissais pas du tout cette lecture, ce thème sous forme de thriller m’interpelle.
Je me la note pour la découvrir plus tard.
Merci beaucoup.
Bonne semaine ❤
Cette maison d’édition offre des auteurs bien sympathiques! 😀 Merci Laura, bonne semaine à toi aussi! :* Et bonne lecture of course!
Ah non non non et non Karine ! Ça suffit ! 😱 Tu vois ce que je veux dire hein 😝
Bisous bonne semaine
Naaan, je ne vois rien! :p Héhé, bonne semaine ma complice! Bizzz :*
3 étoiles, le resto ne vaut pas le déplacement 😛 En plus, je n’aime que les roses foncés, genre framboise écrasée… Je zappe sans regret, e vais me concentrer sur tes 4 étoiles ou plus 😉
Ahah, comme toi, horreur du rose bonbon sucé trois fois, mais je prends la framboise écrasée sauvagement! 😉