Loup de marbre noir (ou Brain damage) – Julia Tommas

Julia Tommas - Loup de marbre noir (2013)

Julia Tommas – Loup de marbre noir (2013)

blognote 4

4ème de couv’…

Elle est sa dernière victime.
Sauf qu’elle ne le sait pas encore.

Lisa ne va pas bien. Quelqu’un l’épie, la surveille. Elle n’a pas de preuves, seulement ce sentiment de ne pas être seule, qu’elle ne saurait expliquer. Ce peut être la sensation d’une main effleurant la sienne dans le métro ou bien le poids d’un regard dans les rues de Manhattan où des passants anonymes la croisent tous les jours.

La mort de son père et les relations tendues qu’elle entretient avec son fiancé n’arrangent rien.
Décidée à décrocher un poste de chercheur titulaire à l’Institut de neurosciences où elle mène des recherches sur le cerveau, elle se plonge dans son travail pour oublier ses problèmes personnels.

Lorsqu’une de ses patientes est retrouvée morte dans d’étranges circonstances, l’inspecteur Kenji Yoshiro en est convaincu: Lisa connaît le meurtrier.

Un homme qui est bien plus proche d’elle qu’elle ne le pense.

Il l’a choisie…

Mon ressenti de lecture…

Lisa est une scientifique.
Ne lui parlez pas d’âme, parlez lui de cerveau. En dernière année d’internat en neuropsychiatrie et pour obtenir sa titularisation en qualité de chercheur à l’Institut de neurosciences de l’hôpital universitaire de Columbia, à New York, Lisa mène toute une série de tests pour étayer sa thèse sur les maladies mentales qui relèveraient essentiellement du dysfonctionnement biologique du cerveau. Elle doit rendre son mémoire, elle est à la bourre, elle est fatiguée et surmenée et ce n’est pas les soudains et mystérieux ennuis de santé d’un de ses cobayes qui vont améliorer son moral.

Kenji Yoshiro est inspecteur à la Brigade Criminelle de la police de New York. Et si lui aussi fait confiance à la science dans ses enquêtes, il préfère mettre l’accent sur ses sensations , son hypersensibilité et son feeling nourris par une observation maniaque des lieux et des personnes, tel un profiler. Qualités rares, précieuses et convoitées mais les tentatives de séduction du FBI pour le recruter restent vaines.

Kenji et Lisa vont collaborer car les victimes d’un tueur, qui a définitivement des connaissances médicales poussées, s’accumulent et ont toutes un rapport avec l’hôpital où travaille Lisa. Mais Lisa est bien plus concernée qu’elle ne l’imagine…

Ce thriller médical est bien ficelé et rythmé. J’avais un peu peur de la présence des primates car je suis très sensible sur le sujet de la défense animale mais Lisa étant atteinte d’anthropomorphisme, j’avoue ne pas avoir (trop!) grimacé!
Le sujet des maladies mentales et des traumatismes est bien traité et suffisamment vulgarisé pour que l’ensemble des réflexions restent compréhensibles.

Les deux personnages principaux sont attachants, notamment Kenji, avec une personnalité mystérieuse et torturée. J’ai beaucoup aimé cet inspecteur atypique pour son côté discret et ses qualités de profiler qui apporte une psychologie plus fouillée que pour un flic lambda.

Lisa et Kenji sont amenés à travailler de nouveau ensemble, comme j’ai pu m’en apercevoir, en fouillant la bibliographie de l’auteur, et j’avoue que la rencontre entre ces deux là me donne bien envie de les suivre un petit bout de chemin!

L’intrigue est solide et bien amenée et le coupable ne se laisse pas découvrir aussi facilement que ses connaissances médicales le laissent présager. Le suspens est présent, l’angoisse aussi, ainsi que des rebondissements pour ébranler la confiance du lecteur.

Un petit bémol toutefois: un ton parfois doctoral lorsque l’auteur aborde certains aspects techniques de la médecine, comme par exemple le passage de l’introduction à la psychanalyse. Mais ce n’est guère gênant à la lecture.

Une découverte intéressante, une lecture plaisante et l’assurance de lire très bientôt Enfers.com et Les ténèbres et rien de plus… histoire de malmener un peu plus mon cerveau!

Citations…

« Préférant le rôle de chasseur à celui de la proie, elle avait seulement trouvé le moyen de profiter de l’arrogance masculine plutôt que de de la subir. »

« Le bruit sourd du sang qui pulsait dans ses artères cérébrales martelait inlassablement dans sa tête, comme si une armée avait décidé de piétiner sa raison. »

« Empirisme de l’acquis face au déterminisme génétique, la question était toujours ouverte. »

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15 réflexions au sujet de « Loup de marbre noir (ou Brain damage) – Julia Tommas »

      • Hormis mon kiné… et encore, c’est lui qui m’a déconseillé de me mettre à genoux. Et il avait raison, avant qu’il ne me le dise, j’avais dû me mettre à genoux (sinon, je tombais dans les vapes, mais comme je devais tenir mon cheval qui subissait une intervention, je me suis mise à genoux, sur du béton !).

      • Pour ma part, je crois que je ne me suis jamais remise de journées entières à poser de la moquette dans les années 87-88! 😮 C’est qu’ils ont une sacrée mémoire en +! 😮

      • C’était la solution la plus rapide et pratique pour emménager dans une maison en construction… mais je n’aime pas la moquette, ce n’est pas sain, c’est un nid à merdouilles! 😮

      • Aaahhh mais c’est clair que c’est top! C’est seulement quand tu deviens maman ou adulte que tu réfléchis au nettoyage et à toutes les merdes qui adorent aussi les moquettes! 😮 😀

      • Absolument ! À cet âge bête, je pensais que la moquette, c’était le top du top et j’en voulais dans ma maison !!

        J’en avais dans mon studio… L’HORREUR !

      • Tu vas rire… j’en avais sur les murs de mon premier studio! C’est mon chat de l’époque, Taylor, qui adorait! 😀

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