Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part – Anna Gavalda

Anna Gavalda - Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (2001)

Anna Gavalda – Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part (2001)

blognote 2

4ème de couv’…

« Quand j’arrive à la gare de l’Est, j’espère toujours secrètement qu’il y aura quelqu’un pour m’attendre. C’est con. J’ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n’est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j’ai toujours cet espoir débile. »

Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d’espoirs futiles, ou de désespoir grave.
Ils ne cherchent pas à changer le monde.
Quoi qu’il leur arrive, ils n’ont rien à prouver.
Ils ne sont pas héroïques.
Simplement humains.
On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d’émotion qu’ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d’Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.

Mon ressenti de lecture…

Anna Gavalda est un auteur que je voulais également découvrir depuis un moment et le titre me titillait.

Douze nouvelles. Des instantanés de vie. Douze histoires courtes. Mais pas une seule ne m’a émue. Je suis totalement passée au-dessus de ce recueil!

Ai-je déjà épuisé mon capital « littérature blanche » pour ce début d’année? Peut-être…

Je n’ai pas été sensible à la plume d’Anna Gavalda. L’écriture est nerveuse et directe mais la gouaille un brin vulgaire servie dans des phrases minimalistes créé un faux rythme dynamique qui ne mène nulle part.

Aucune émotion n’a transpiré et même si le format « nouvelles » est loin d’être celui que je préfère, je cherche encore matière à vibrer ou réfléchir. Mais rien…
Et je me suis surprise à plusieurs reprises à me demander « pourquoi? », « quel intérêt? ».

On peut y voir des sujets intéressants, bien entendu: l’usure du couple, la perte d’un enfant, la rivalité fraternelle pour une fille ou les plans foireux de drague. Ce ne sont pas des héros, comme dit dans la 4ème de couv’, bien sûr, mais j’aurais souhaité un peu plus de profondeur dans ces clichés bruts alors que ce quotidien fade est d’une platitude affligeante!

Je viens de refermer ce recueil et ne me demandez pas de détails sur une ou l’autre des nouvelles, j’ai déjà tout oublié malheureusement!

Toutefois, je ne ferme pas ma porte car j’ai, d’ores et déjà, d’autres titres de cet auteur dans ma PAL et parce que je suis curieuse de découvrir Anna Gavalda dans un roman. Don’t worry, je vais rapidement remonter à cheval après cette petite chute malencontreuse!

Citations…

« Tu es assez fort pour me retenir et assez intelligent pour me laisser filer… »

« (…) l’important, ce n’est pas le lieu où on se trouve, c’est l’état d’esprit dans lequel on est… »

« Au bout de combien de temps oublie-t-on l’odeur de celui qui vous a aimée? Et quand cesse-t-on d’aimer à son tour? »

« Mon coeur est comme un grand sac vide, le sac, il est costaud, y pourrait contenir un souk pas possible et pourtant, y’a rien dedans. »

« La vulgarité du coeur, c’est un truc indicible. »

« (…), j’espère toujours secrètement qu’il y aura quelqu’un pour m’attendre. C’est con. J’ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n’est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j’ai toujours cet espoir débile. Là encore, ça n’a pas loupé, avant de descendre les escalators pour prendre le métro, j’ai jeté un dernier regard circulaire au cas où y’aurait quelqu’un… Et à chaque fois dans les escalators, mon sac me parait encore plus lourd. Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part… »

« Il sait parfaitement qu’il n’a aimé qu’elle et qu’il n’a jamais été aimé que par elle. Qu’elle a été son seul amour et que rien ne pourra changer tout ça. Qu’elle l’a laissé tomber comme un truc encombrant et inutile. Qu’elle ne lui a jamais tendu la main ou écrit un petit mot pour lui dire de se relever. Pour lui avouer qu’elle n’était pas si bien que ça. Qu’il se trompait. Qu’il valait mieux qu’elle. Ou bien qu’elle avait fait l’erreur de sa vie et qu’elle l’avait regretté en secret. »

Blog Note 2

 

6 réflexions au sujet de « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part – Anna Gavalda »

    • Elle fait partie des auteurs de têtes de gondole qui me donnait, malgré tout, envie de la découvrir! Grosse déception avec ce recueil mais je tenterai tout de même un roman, histoire de… ^_^

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