« Rien n’était plus désolant que la métamorphose d’une mer autrefois vivante, féconde, en une fosse infectée, putride, qui n’avait plus la force de se régénérer, expulser de son grand corps acide les toxines nucléaires, chimiques et génétiques déversées pendant des années par des populations inconscientes, criminelles. Les vagues elles-mêmes n’avaient même plus la volonté de battre les carcasses rongées de sous-marins et bâtiments géants à proximité des côtes. »
Les derniers hommes – Pierre Bordage