Le huitième fléau – Cédric Bannel

Cédric Bannel - Le huitième fléau (1999)

Cédric Bannel – Le huitième fléau (1999)

4ème de couv’…

Londres, 2001. Une nouvelle terrifiante s’abat sur l’Angleterre et l’Europe: une épidémie de maladie de Creutzfeld-Jakob est sur le point de décimer les populations.

Alors qu’un scientifique vient de trouver un vaccin, il est assassiné dans son laboratoire et la formule est subtilisée, attentat revendiqué par un obscur réseau islamiste égyptien: Vengeance et Châtiment.

Le gouvernement britannique décide de faire appel à Francis Foster, psychiatre de renommée mondiale, ancien agent secret, afin de mener une enquête parallèle. Pour l’aider, Vic, Sam et Milan, trois des meilleurs agents des services français, anglais et américain.

Mais comment remonter la filière du réseau islamiste? Est-il le véritable initiateur de l’opération, ou un simple exécutant? Quelle est cette secte, les kahanistes, dont Foster découvre l’existence?

De Londres au Caire, de la Bretagne à Miami, Foster et son équipe se lancent dans une traque sans merci. Mais le temps travaille contre eux, et surtout contre Vic, la jeune Française atteinte par la maladie. Retrouveront-ils la formule à temps?

Mon ressenti de lecture…

Vous vous souvenez de la crise de la vache folle dans les années 1990? 1996 pour être précis?

Ce roman en reprend les ingrédients pour une crise sanitaire majeure en Europe, en 2001, tendant vers une pandémie si aucun remède n’est trouvé.
Un vaccin est trouvé mais un attentat décime toute l’équipe de ce professeur. La formule est subtilisée.

Le risque mortel est immense, le péril est imminent. L’occasion pour certains pays de collaborer au sein d’une équipe restreinte et hors cadre pour traquer les responsables.

Le huitième fléau est le premier roman de Cédric Bannel, dont le dernier titre, Baad, a été un gros coup de cœur récemment. Donc, me voilà partie à découvrir les autres écrits de ce Môssieur!

Tout en lisant, je me disais que tous les ingrédients d’un bon film américain à la Mission Impossible étaient présents!
C’est une course contre la montre: on voyage de Londres au Caire, en passant par les States et la France en quelques 400 pages. Pas le temps de souffler, le rythme est énergique et exit les problèmes de décalage horaire!

L’équipe est une parfaire alliance dans la diversité. Nous avons le cerveau, Francis Foster, psychiatre anglais et prix Nobel; Milan, agent de la CIA et iceberg imperturbable; Sam, métis africain, ancien taulard, roi de la cambriole et la touche féminine avec la petite frenchie, Vic, fleuron de la DGSE.

Le cerveau et les bras armés ont carte blanche et cela donne une traque implacable avec de belles scènes d’action, de la castagne, des armes bien puissantes, une dextérité dans les combats à toute épreuve.
Cela n’empêche pas une intrigue bien ficelée et bien documentée sur les réseaux islamistes, les services secrets, les armes, l’environnement médical sur les maladies orphelines et la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
C’est une one-shot efficace et addictif avec du suspens et des rebondissements jusqu’aux dernières lignes.

L’émotion est également présente avec un peu d’amour dans l’air et des vies à sauver. Le seul petit bémol est la trop bonne entente spontanée affichée au sein de cette équipe de choc. La psyché des personnages est ainsi bien analysée mais leur faculté à s’épancher grâce à Foster est, à mon sens, trop factice pour générer une empathie profonde, surtout venant d’agents réputés solitaires et endurcis.

En conclusion, pour un premier roman, j’ai bien apprécié. L’auteur pose les marques de ce qu’il aime mettre en scène: des sujets riches, de la bonne documentation, une intrigue dense mêlée à la psychologie et l’émotion, de l’action.

Un bon cocktail à déguster!

Citations…

« Personne ne devait savoir l’horrible vérité. Car elle était impossible à gérer. Donc elle ne devait pas exister. »

« Rien n’est plus impressionnant que la folie. Beaucoup plus que le bruit et le sang d’une fusillade. »

« (…) veillez à ne jamais salir votre âme. (…) Il vaut mieux échouer dans une mission, ou même mourir, que se damner à ses propres yeux. »

« Dans le feu de l’action, le naturel reprenait le dessus. Pour Milan désormais, il n’y avait plus ni hommes ni femmes. Il n’y avait que des cibles. »

« Le combat à mains nues requiert quatre qualités: l’agilité, la puissance, la rapidité, la précision. (…) Tu dois être agile dans l’esquive, rapide dans les assauts, puissant dans l’attaque, précis dans les coups. »

Note: 3/5

Blog Note 3

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